De la plaine, on peut accéder à Champagnat par la route dite « de Cuiseaux » ou par la « Route de la Bresse ». Une multitude de chemins vicinaux desservent ensuite les hameaux et écarts communément appelés « villages » : Arbuans, le Brouchy, Goys, Mary, Semon, la Ville,… Bien que l’histoire de Champagnat semble peu ancienne, un document de 1222 mentionne le nom de « Campaniacum » et Bernard Gaspard dans son Histoire de Gigny en 1843 fait état d’un prêtre desservant la paroisse au 12ème siècle. Au fil des siècles, on trouvera cités, entre autres, les noms de « Campania », « Champeigniacum », « Campaneto », « Champaigné » ou encore « Champaigneault », avant que ne se fixe « Champagnat » en 1691. Deux origines sont habituellement données à ce toponyme : l’une évoque le gentilis gallo-romain « Campanius » (cette terre serait celle d’un homme nommé Campanius), l’autre le dérivé latin « campania » synonyme de « terrain découvert ». La question de l’étymologie reste à ce jour insoluble dans la mesure où un village était ordinairement établi dans un espace défriché… Aujourd’hui jouxté par les communes de Joudes, Cuiseaux et Montagnat-le-Reconduit (dans le Jura), Champagnat (qui compte un peu plus de 500 habitants) s’est trouvée être en une position géographique ayant influencé sur la sociologie et sur l’aspect qu’a encore aujourd’hui le village : ce n’est pas un amalgame de traditions et d’influences qui se présente à nous mais bien une juxtaposition, une jointure de ces dernières, donnant à Champagnat tout son cachet.
Les quartiers et villages de Champagnat ont gardé toute leur typicité.