Pour emprunter les chemins de ces 16km2 de territoire, il faut se rendre à l’extrême sud-est du département de Saône-et-Loire car Condal côtoie deux autres départements mais aussi régions. Ses communes voisines bourguignonnes sont Varennes-Saint-Sauveur, Dommartin-les-Cuiseaux et Joudes ; les jurassiennes, Balanod et Saint-Amour ; et les burgiennes, Beaupont et Domsure. Avec cette position, nous ne serons pas étonnés de rencontrer bon nombre de fermes rappelant celles de l’Ain et leur toiture en tuiles canal. Condal, bien que traversé par l’autoroute verte, l’A39, n’en a pas moins conservé un paysage ponctué de collines verdoyantes et boisées dominant la vallée du Solnan. De nombreux étangs et la rivière de Besançon agrémentent également la vue des Condalois et Condaloises. Les historiens se sont accordés pour dire que Condal, mentionné pour la première fois « Condai » en 1211 , viendrait du gaulois « Condate » signifiant « confluent ». Les férus d’Astérix auront fait le rapprochement entre ce vocable préceltique et le nom donné autrefois notamment aux villes de Lyon et de Rennes. Au 18ème siècle, Courtépée, dans sa Description générale et particulière du Duché de Bourgogne, rapporte ceci sur cette confluence : « (…) pays bas, marécageux, à cause de deux rivières qui causent beaucoup de dommages par leurs débordements. »
Partons ensemble à la découverte de Condal...