En plus des cours d'eau, de nombreux étangs ponctuent le paysage condalois, de constitution ancienne ou plus récente. D'autres points d'eau, plus petits, ont servi de lavoirs. Trois ont été répertoriés sur la commune, alimentés par des sources. Tout d'abord, à Villars-Chapel, que nous avons déjà rencontré : en ce lieu poussait énormément de cresson qui ne fut plus mangé par les habitants à partir du moment où les moutons attrapèrent la douve. Les deux autres étaient dans le bourg : en contrebas de la Brocante Condaloise et à la place du local des pompiers. L'histoire veut que ce lavoir fonctionna bien jusqu'à ce qu'on veuille l'aménager un peu...ce qui eut pour conséquence l'amenuisement de la source en un fin filet d'eau, inutilisable pour le lavoir. Devenu obsolète, il fut détruit pour accueillir le local des pompiers dont le corps fut créé en 1924 : ce local est désormais communal, les pompiers ayant rejoint ceux de Varennes et de Dommartin pour ne former qu'un seul groupement. Des anecdotes existent au sujet du patrimoine naturel comme l'existence, au hameau de Petit Condal, d'un chêne guité qui fut juste abattu avant notre visite... Certains ouvrages d'art ont également leur histoire comme le pont enjambant le Solnan. Avant d'être maçonné, en 1953, il était en bois et qui plus est, plus bas qu'actuellement donc inondé à chaque crue. Une habitante nous a rapporté que son grand-père avait un cheval qui refusait de passer sur ce pont en bois : la tradition rapporte que ce cheval ayant participé à la première guerre mondiale, le bruit de ses propres sabots sur les planches lui rappelait celui des roulements de tambour...

Condal, côté nature…