Ce qui frappe lorsque l'on arrive dans le commune, c'est le caractère accueillant : massifs fleuris, anciennes échoppes réhabilitées avec goût, patrimoine entretenu... Pas étonnant si la commune arbore fièrement ses deux fleurs de "Village fleuri". La mention la plus ancienne du lieu remonte à 1131 à travers "Frontonacum". Par la suite, comme ailleurs, les dénominations évoluent. Citons entre autres : Frontoniacum (1158), Frontenay (1270), Frontenayum (1309), Frontenal (14ème siècle), Frontenau près de Saincte Croix (1473), Frontenay les Cuisel (1476), Frontenaut (1666), Frontenault (1723), Frontenoz (1730), Fronteneaux (1763) et enfin Frontenaud (1844). Concernant l'origine du toponyme, les avis divergent : du latin populaire signifiant "fontaine" ou du gentilis latin "Fronto"? Nulle ambigüité à travers ces lignes : le but n'est pas de donner des leçons d'histoire mais de faire (re)découvrir le patrimoine, parfois évident d'autrefois moins, constituant le caractère typique d'une bourgade, à savoir Frontenaud cette fois-ci. Il s'agit avant tout de s'attarder sur ce qui participe au patrimoine d'une commune et l'idée que s'en font ses habitants. A l'image de Champagnat les mois derniers, Frontenaud ne dérogera pas à la règle d'autant que c'est en ce lieu que l'auteure de ces modestes chroniques a succombé enfant à la "bressanite" qui l'affecte aujourd'hui grâce à deux personnes reposant désormais à l'ombre du vieux tilleul du cimetière de Frontenaud.
Frontenaud, village fleuri, au charme évident.